Enfin, toutes les photos du karting !
C'était par un beau dimanche ensoleillé (mais ils le sont tous, passé Montélimar !)...
Afin de réunir quelques fonds pour ses actions, le Rotary club Arles Delta organisait sa première compétition de karting sur la piste de Beaucaire.
Une journée complète : café-croissants à 8h45, compétitions le matin dès 9h, puis déjeuner autour de la piste. Conjoints, enfants, amis étaient vivement invités à nous rejoindre.
David et Mayeul avaient tout préparé : repérages, choix du site, etc., et Vincent avait fléché, bien sûr.
Ah oui, c'était le 8 mai, jour de Grand Prix ... sur le circuit d'Istanbul.
Nous partîmes à 23 (c'est notre effectif de club) et nous retrouvâmes près de 50 autour de ces diaboliques bolides. Après les explications de rigueur -"C'est facile, ne vous en faites pas !", "C'est comme dans votre voiture ", enfin presque...-, chacun s'équipe. On vérifie les chaussures, on supprime tout ce qui gêne (faudrait pas jouer à Isadora Duncan et laisser traîner son foulard !), on se choisit LE casque le mieux adapté pour ne pas en sortir toute décoiffée.
Puis David constitue les groupes : nous sommes 31 pilotes prêtes et prêts à descendre dans l'arène pour en découdre. Evidemment on ne peut pas être tous en piste en même temps ; comme en F1, 31 au départ, c'est trop d'un coup. Trois groupes se formeront. Les voitures sont là, sur la piste : belles, rouges, un peu basses.
Un premier tour de chauffe, puis un tour de classement. Enfin, LA compet' : en trois rounds !
Et voilà à quoi ressemble LA PISTE :
Développé : 720 m
Largeur : 6.50 m
Record de la piste en 80 cc 2 temps : 40.709 s
Record de la piste en 270 cc 4 temps: 40.960 s
(on ne trahira pas ici les chronos, il y a eu du flambant,
et du plus tranquille...)
Tout commence d'abord par des instructions, pour tous
C'est f-a-c-i-l-e, un kart : il y a un siège, un volant, un moteur...
Les mains à 9h15, et non pas 10h10 comme dans toute bonne berline. Il faut de la poigne (on le saura en partant : aïe, aïe, aïe les biceps).
Le pied droit accélère, le gauche freine, mais attention : jamais en même temps, sinon on décolle !
Christian : "Bon, alors, on y va, quoi ?"
La première 'fournée', celle des "pros", sera vite suivie de deux autres
Concentration avant le départ
Et c'est parti ! Soft d'abord. On se jauge...
Petit à petit, ça monte en puissance. Les moteurs chauffent...
Une pause avant le départ de la course, la vraie. En fait, le plus difficile est de sortir du baquet !
Et c'est lancé. En piste. Plus de cadeaux ! Pas de quartiers. Aucun droit d'aînesse. Le premier qui passe, le dernier qui freine.
Bon, d'accord, il y avait quelques pros, des habitués des pistes -et pas seulement du transat, sur le bord-, et puis une famille outsider, en or (polo vert, polo brun et chemise rose, vous les reconnaitrez même sous les casques). C'est sacrément stimulant, d'ailleurs ! On se sent vite champion dans la roue d'un champion, et même avec quelques tours de retard.
Mais tous, nous avons fait des temps honorables (oui, oui), selon nos compétences.
Reste qu'un bolide, même de cette taille, le garder sur la piste -et dans le bon sens- n'est pas aussi facile à faire qu'à dire. Quelques belles embardées histoire de tester la résistance des protections blanches et rouges bordant la piste, des retournements (ah, l'art de placer l'accélération dans les virages !), de situation aussi : qui se croyait devant passe vite derrière par une petite étourderie de conduite.
Mais quel plaisir d'enflammer le moteur sur les lignes droites, de calmer le jeu pour aborder un virage en épingle à cheveux, de relancer tous les chevaux...
Il y a eu ceux qui ont commencé doucement, et y ont pris goût.
Il y a eu ceux qui, en véritables compétiteurs, ne se sont pas faits de cadeaux. Ils en voulaient. Il fallait gagner.
Et puis, aussi, il y a eu quelques véritables leçons de conduite : fluidité, régime continu, calme, maîtrise... Du grand art !
Enfin, c'était une VRAIE compétition, avec un gagnant, un deuxième, un troisième, montant tous trois sur le podium (bon, ils étaient quatre, comme les mousquetaires, et même cinq) , des coupes... et un lot de consolation.
De belles empoignades, de solides poignées de main et de franches rigolades.
Et pour remettre tout le monde d'aplomb, rien de tel qu'un bon apéro suivi d'un de ces repas post-compétition, avec tartes variées, grillades et salades... Quel festin !
Merci à toutes les fines mains qui ont confectionné ces mets de rois ... du volant.
Bref, ce fut une magnifique journée.
La collecte n'était pas mal aussi (n'est-ce pas, cher trésorier, qui nous a rejoint à peine sorti de ses opérations et encore un peu palichon).
Moi, j'ai a-do-ré !
Quand recommençons-nous ?
Rendez-vous l'an prochain, assurément. Vous viendrez ?